Assurance prêt immobilier arrêt maladie
Quelques points clés à connaître sur l’assurance prêt immobilier arrêt maladie
Pendant une cessation d’activité pour maladie, l’assurance de prêt immobilier maladie peut aider le travailleur à s’acquitter de sa dette. Toutefois, cette couverture n’est pas automatiquement attribuée. L’assureur étudie la situation de chacun. Il prend notamment en compte la durée estimée de l’arrêt et les raisons de celui-ci. Quant aux garanties, elles dépendent de la période d’incapacité.
Achat d’une voiture, d’une maison… en vue de réaliser un projet quelconque, il est courant de demander un crédit auprès d’une banque. L’emprunteur peut aussi s’adresser à un autre établissement dédié à cet effet. Après l’acquisition du bien, il peut toutefois faire face à des difficultés telles que la survenue d’une maladie. Ce qui peut conduire à un arrêt de travail.
Dans ce contexte, l’assurance prêt immobilier arrêt maladie peut être d’une grande aide pour rembourser les mensualités. Dans quels cas peut-on en profiter ? Quelles garanties sont prévues ? Quels éléments examiner lors de sa souscription ? Les réponses à ces questions ci-après.
Peut-on obtenir une assurance emprunteur en cas d’arrêt de travail ?
Pour accorder ce type de couverture, les compagnies analysent d’abord la situation du potentiel souscripteur. Si ce dernier est en interruption pour une longue période avec une reprise incertaine, deux hypothèses peuvent se présenter. D’une part, il est possible que l’assureur fixe une date ultérieure pour adopter sa décision. De l’autre, il peut refuser l’octroi des garanties offertes par l’assurance prêt immobilier arrêt maladie.
Dans l’éventualité d’une suspension de courte durée, l’obtention de la couverture susmentionnée ne pose en général aucun problème. Dans ce contexte, il est recommandé de recourir à un comparateur assurance emprunteur en ligne avant la souscription. Cela permet de faire une simulation en vue de réaliser un devis adapté au profil et aux besoins de chacun. 100 % gratuite et établie à partir des offres de plusieurs sociétés, cette démarche ne prend que quelques minutes.
Quelles garanties couvrent l’arrêt de travail dans le cas d’une maladie ?
Lorsque la cessation de travail est annoncée de manière permanente, deux garanties peuvent s’appliquer :
- L’Invalidité Permanente Totale (IPT) si le taux d’inaptitude dépasse les 66 % ;
- L’Invalidité Permanente Partielle (IPP) si ledit taux se situe entre 33 et 66 %.
En cas d’interruption temporaire, la garantie ITP (Incapacité de Travail Partielle) prend effet si l’incapacité est en dessous de 100 %. Dans le cas contraire, on parle de garantie ITT (Incapacité de Travail Totale). À ce titre, la suspension d’activité peut avoir pour raison un accident ou une maladie (professionnelle ou non). Cependant, il faut savoir que la jouissance de cette garantie dépend de chaque contrat.
Le plus souvent, des exclusions sont à prévoir pour divers motifs. Cela porte entre autres sur les troubles mentaux (de la personnalité, névrotique, dépressions, schizophrénie, etc.) ou les maladies de dos. Les personnes qui choisissent l’option PLUS avec la garantie ITT peuvent racheter ces exclusions pour une meilleure protection. Dans l’hypothèse d’une lombalgie ou d’une dépression, l’assureur peut néanmoins refuser de proposer une assurance au client.
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Quels sont les éléments à prendre en compte pour la prise en charge d’un arrêt maladie ?
Le délai de franchise constitue un des points importants à considérer. À noter que le remboursement des mensualités n’intervient qu’après ce délai. Pour la garantie ITT, il est en général fixé à 90 jours. Néanmoins, le contrat peut prévoir une franchise de 30 à 180 jours. Tant que possible, il est conseillé d’opter pour le délai le plus court afin d’éviter la hausse de prime. Il faut également déterminer si après la reprise du travail, l’assureur applique ou non le même délai en cas de rechute.
Ensuite, il convient de tenir compte :
- De la durée de la prise en charge. Selon le contrat, cette dernière peut courir jusqu’à la reprise du travail, jusqu’à 3 ans (1 095 jours) ;
- Des maladies exclues de la prise en charge.
Par ailleurs, il est important de définir les modalités de remboursement correspondant aux besoins de chacun. Deux options sont alors envisageables :
- Indemnitaire : la société d’assurance paie uniquement une partie des mensualités ;
- Forfaitaire : l’établissement prêteur perçoit l’intégralité de son dû.
Quelle procédure pour obtenir une assurance prêt immobilier dans le cas d’un arrêt maladie ?
Dès la prescription de l’interruption par le médecin traitant, le travailleur devra notifier l’assureur. Pour ce faire, il devra se conformer au formulaire-type annexé au contrat. Autrement, le client peut établir librement sa déclaration. Le mieux est d’envoyer la lettre par courrier recommandé avec accusé de réception dans un souci de traçabilité. Ceci est notamment nécessaire pour déterminer la date de son expédition et sa réception. À ce propos, l’assuré dispose habituellement de 30 à 90 jours pour faire sa déclaration.
Concernant le contenu, il faudra faire mention de quelques renseignements précis, à savoir :
- La durée estimée pour l’arrêt de travail et son jour de départ ;
- La nature de la maladie ou de l’accident, ainsi que la date de la première constatation ou de leur survenue.
Enfin, le travailleur mis à l’arrêt doit communiquer à la société d’assurance les documents prévus dans les conditions générales du contrat. Il s’agit entre autres du procès-verbal de l’autorité publique sur l’accident et de l’avis d’arrêt de travail initial du médecin traitant.
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